Atepa Papers ! La Reine nationale, un «poing» phare du plan Banlieue Émergente (Pbe)

Après une longue pause, la revue de P(a)resse revient sur Seneweb. Vous avez aimé la précédente version, vous allez adorer la nouvelle qui fera une place de choix à des scoops comme en raffolent les internautes. De l’humour, de l’infaux, de l’impertinence. Pas de «dix-femme-action», rassurez-vous ! Juste quelques piques salées qui risquent de fâcher, par-ci par-là, mais rien de méchant concernant nos politiques et acteurs du show-biz qui ne se tiennent pas droit. Bienvenue encore une fois, dans le MaRcky du reniement, où les promesses n’engagent que ceux qui y croient

. Nos chaleureuses félicitations au locataire du Palais, qui a tenu parole, pour une fois. Bravo ! Celui qui pensait se trouver dans une arène, lors du référendum, se voyant en tain de neutraliser physiquement ses adversaires et défenseurs du Front du Non, a finalement réalisé un «poing» phare du Pse, pardon, du Pbe, le Plan Banlieue Emergente. La Mimi «Trouée» en avait fait la promesse de l’ériger sur un site consensuel.

Le Roi MaRcky en a décidé autrement. La Reine Nationale s’est confectionné une couronne, sur le site polémique, initialement retenu. Malgré ce qu’en pensent les maraîchers, les futurs déguerpis et autres mécontents de la banlieue émergente. A Dakar, les Atepa Papers, qui font les choux gras de la presse nationale, s’avèrent moins graves que les dérives de certains prêcheurs, vedettes du petit écran, qui profitent des waraatés et soirées religieuses pour soumettre la gent féminine et détourner les femmes d’autrui… Du «Akhirou Zamane» comme dirait oustaz Makhtar Sarr. Vous allez comprendre…

Ca y est ! Le Roi MaRcky a posé la première pierre de la Reine de l’émergence. Dans la banlieue, l’on a fini de comprendre, qu’à défaut de pouvoir y créer des emplois durables, d’y implanter des bibliothèques, des centres de recherche ou de documentation, nos politiques parviennent à y créer les conditions d’organisation de combats de lutte avec frappe. Bonjour stigmatisation ! Désormais, les chômeurs, les agresseurs, les pickpockets, les lutteurs en perte de vitesse et autres désœuvrés de la banlieue, s’ils n’ont pas mieux à faire, peuvent dorénavant occuper leur temps à se cogner dessus, ou regardez du catch local, de jour comme de nuit. Merci MaRcky.

En effet, cette arène nationale est une véritable demande sociale. Non seulement elle risque elle d’accroître la violence dans cette partie de la capitale, mais de faire de certains habitants établis aux abords du site, des «sans domicile», de futurs Sdf, menacés de déguerpissement au profit de la pratique d’un sport de gladiateurs, prêts à tout pour arriver à leurs fins et soumettre leurs adversaires. Y compris la fraude fiscale. Pardon, électorale… N'est-ce pas, Aida?

Des bureaux de vote fictifs, il y en a eu 10, 20, 50, 100, 500, 700 et plus. Ce qui explique la défaite du Non, le 20 mars dernier, à en croire Madame Aida Mbodji. La patronne du conseil départemental de chez les Sérères, reste convaincue, que le Oui a fraudé pour s’offrir une victoire peu reluisante. «Dans les bureaux fictifs qu’on a pu déceler à partir de la variation du nombre de bureaux annoncés par le ministre de l’Intérieur, la commission nationale de recensement des votes, mais surtout le conseil constitutionnel. Cette différence relève d’au moins 700 bureaux fictifs», révèle l’ancienne ministre, ex-membre du gouvernement de Fantomas.

«Et, poursuit Aida Mbodji, si on devait faire un calcul rapide de 500 voix de différence par bureau, cela allait faire 350 000 voix, alors qu’ils n’ont dépassé le camp du Non que de 500 000 voix. Donc, s’il n’y avait pas ces bureaux fictifs, le Non allait l’emporter. Et ma conviction est qu’aujourd’hui c’est le non qui a gagné». Mbodji, mauvais perdant ? En tout cas, le pouvoir est très mal à l’aise devant cette valse des chiffres très instables, qui changent au gré du vent. Comme la burqa sous le tchador, on n’y voit rien ! Pour le pouvoir en tout cas, rien à signaler ! Le scrutin du référendum du 20 mars, loin d’être louche, a été aussi transparent que les Atepa papers…

Nous y sommes. Les Atepa papers. Pardon, les Panama papers, version Galsen. Pour dire que la Pierre lancée depuis le Panama, semble avoir atterri sur plusieurs têtes, dont celle d’un architecte morveux, qui  n’a cessé de se moucher, depuis lors. Eh, franchement, même un élève de Cm2 est censé savoir, que lorsqu’on ouvre un compte bancaire au Panama ou dans n'importe quel paradis fiscal, ce n’est pas pour faire dans la transparence, encore moins pour rapatrier les dividendes vers son pays d’origine… Laissez Goudiaby tranquille !

«Je n’ai jamais ouvert de compte en mon nom ni en celui de mon épouse au Panama. Je le dis solennellement. Si j’avais un compte dans ces paradis fiscaux, je l’aurais dénommé ‘Thiof international’», renchérit l’architecte, dont l'humour ne passe pas. Avant d’ajouter, plus sérieux : «Nous avons ouvert des comptes offshore à Genève puis à Panama pour des raisons d’optimisation. Ce qui nous a permis de gagner de l’argent à l’étranger et de le rapatrier au pays». Eskéy ! N’y voyez aucune contradiction… Goudiaby, un vrai patriote, devrait inspirer le reste de la bande des fraudeurs présumés.

Un commissaire et des commerçants à couteaux tirés, dans la cité religieuse de Touba. Pour le premier, la rafle orchestrée au marché Ocass, et les arrestations, se justifient, parce qu’il y aurait, dans les rangs des commerçants et vendeurs à la sauvette, des fumeurs, des drogués vendeurs de Yamba et même des adeptes de la fraude fiscale... Faux, rétorquent les commerçants qui demandent l’arbitrage du khalife général des mourides. Cette semaine, ils ont fait montre de leur détermination à mettre un terme au racket dont ils feraient l’objet, de la part de ceux qui sont censés faire respecter tout haut, l’ordre et la loi à Touba.

1000, 2000, 3000 francs ou plus. Ces commerçants de Touba disent tout haut en avoir marre du racket, comprenez, de payer des sous qui ne rentreront pas dans les caisses de l’Etat, mais dans les poches de ceux qu’ils qualifient de ripoux. C’est du moins l’explication qu’ils en donnent, sur les ondes Fm. Pourtant, la police était censée extraire le Mal et repartir d’un nouveau pied, après le départ de «Anna c’est pas mou». Oumar, le patron des flics, de Dakar à Touba, devrait s’intéresser de près à cette affaire pas très claire…Il y va de la crédibilité de Diarrama et de ses hommes.

L’enquêteur Mamadou Ndoye Bane, lui, devrait s’intéresser à ce thème de la semaine. Oustaz Makhtar Sarr de Seneweb, aussi. Parce que, figurez-vous, les prêcheurs de l’audiovisuel sénégalais, n’ont pas bonne presse en ce moment. Le très religieux Taib, «dé-socé» par le diabète après un séjour carcéral, a finalement retrouvé son indépendance, la veille du 4 avril. Mais, un de ses confrères, cristallise actuellement les attentions. Attention !

Habitué aux salons de massage, le bonhomme qui traîne dans des milieux pas famés, a été enregistré, à son insu, par une femme, en train de tenir des propos pas très catholiques, indignes d’un oustaz de la matinale d’une télé de la place… Bouchez-vous le tympan. Et surtout ne pas chercher à vous procurer l’enregistrement. Vous risquerez alors de cogner sur l’écran de votre téléviseur, un matin de vendredi.

Mais ceci n’est qu’un épiphénomène devant ce qui est qualifié de détournement orchestré chez de femmes, mariées pour la plupart, et qui ont manifestement un faible devant ce grand monsieur du petit écran. Un conseil aux femmes, mariées de surcroît: évitez de vous rendre  à certaines soirées ou nuits religieuses. Il y va de la survie de votre couple. A bon entendeur, bon  dimanche !